Les conférences pédagogiques encouragent de plus en plus l’utilisation des médias sociaux, et l’équipe de la Conférence internationale sur la formation des résidents (CIFR) reconnaît qu’il faut faire ce virage pour être à l’avant-plan de la formation des résidents.
Si les conférences sont propices au partage de connaissances, d’opinions, de résultats de recherche, d’intérêts communs ou d’idées divergentes, les médias sociaux sont une solution tout indiquée.
Nombreux sont ceux qui craignent d’utiliser les médias sociaux lorsqu’ils assistent à une conférence. Ils ont peur d’être perçus comme des êtres impolis, voire délinquants, parce qu’ils utilisent leur téléphone. Si les organisateurs de la conférence encouragent l’utilisation des médias sociaux, le téléphone ou la tablette occupent alors la même place qu’un crayon et du papier, ou même un portable; il s’agit tout simplement d’un outil pour le congressiste averti.
Nous devons demeurer ouvert à toute possibilité d’accroître la diversité et le nombre de personnes qui participent activement ou s’intéressent tout simplement à la recherche ou au sujet présenté. Un commentaire sur Twitter, un statut sur Facebook, une photo sur Instagram ou une courte vidéo sur Snapchat, tous ces moyens permettent aux gens d’interagir, quand bon leur semble, quels que soient l’heure, l’endroit où ils se trouvent ou leurs préférences; la participation n’est donc plus limitée aux personnes présentes dans la salle à l’heure et au lieu convenus.
Les médias sociaux favorisent la création de réseaux extrêmement diversifiés, sans égard à la hiérarchie, à la spécialité ni à la langue; encore là, c’est une bonne chose puisqu’ils contribuent à l’atteinte des objectifs de la conférence.
Aussi, soit dit en passant, les médias sociaux sont peu coûteux.
Il est vrai que les médias sociaux comportent aussi des risques – dont celui d’attirer des trolls (que l’on pourrait définir ainsi : Dans le monde de l’Internet et du web, on parle de troll pour désigner des intervenants qui initient volontairement des polémiques sur un forum de discussion , un blog ou un réseau social dans le seul but de provoquer les autres intervenants et de générer des réactions en retour.) Cela se traduit par l’incapacité de modérer les propos échangés dans les médias sociaux lors d’une conférence. J’ai deux commentaires à ce sujet. D’abord, ne nourrissez pas les trolls. Si quelqu’un choisit d’être grossier dans les médias sociaux, il le sera à l’occasion d’une conférence ou dans la vie en général; je suggère donc de l’ignorer et il finira par se lasser. Aussi, le manque de jugement ou d’intelligence émotionnelle d’une personne qui ne respecte pas ses collègues, ses pairs ou même de purs étrangers en dit long sur son comportement, dans la vie comme à une conférence.
Voici donc comment j’envisage l’utilisation des médias sociaux à la CIFR. Créez un compte Twitter. Créez un compte Instagram. Suivez d’autres utilisateurs. Participez aux discussions. Engagez des échanges. Participez aux discussions en direct. Publiez des photos d’une diapo ou d’un conférencier qui ont retenu votre attention, ou de votre premier regard sur la beauté naturelle d’un paysage canadien.
Soyez actif, tout simplement.
Si vous en êtes à vos premiers échanges sur les médias sociaux, n’hésitez pas à demander conseil. Si, au contraire, Twitter n’a plus de secrets pour vous, ne ratez pas l’activité TweetUp durant la réception d’accueil, le jeudi 19 octobre. Pour ceux qui l’ignorent, une activité TweetUp permet à tous ceux qui ont un identifiant Twitter de rencontrer les utilisateurs dont ils partagent les gazouillis, ceux qu’ils suivent depuis des mois, ceux qui tentent toujours de comprendre l’utilité des mots-clic et ceux qui comptent des milliers d’abonnés et partagent leur expertise.
Surtout, n’oubliez pas d’inclure le mot-clic #CIFR2017 dans tous vos échanges. Et assurez-vous de suivre certains de ces habitués de la #CIFR2017 :
@CIFRConf
@drjfrank
@OrthopodReg
@TISLEP_MD
@boedudley
@RSM_dean
@brieyama
@mitchgoldenberg
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