La CIFR approche à grands pas. Chaque automne, je suis impatiente d’assister à cet événement. Je le suis encore plus cette année en raison de la conférence consensuelle sur le milieu d’apprentissage, qui aura lieu les 17 et 18 octobre, dans la magnifique ville d’Halifax.
Cette conférence consensuelle portera sur six aspects du milieu d’apprentissage postdoctoral, à savoir psychologique, architectural, éducatif, inclusif, numérique et socioculturel, et sur la façon dont ils se recoupent.
En préparation à mon rôle d’animatrice lors de la conférence, j’ai réfléchi à l’objectif de cet événement, qui est d’approfondir le dialogue sur le milieu d’apprentissage. Plus précisément, lorsqu’il s’agit de mobiliser les nombreux intervenants présents et de tenir compte de leur perspective, quelques questions me viennent en tête :
- Quelle est l’influence du milieu d’apprentissage sur ce dont Lizzy Elsey, l’une des résidentes chefs de la CIFR, a parlé dans l’un des billets du blogue de la CIFR sur le syndrome de l’imposteur (#Ilooklikesasurgeon et #impostersyndrome)?
Son billet a fait ressortir le quatrième aspect du quadruple objectif (améliorer l’expérience du patient, améliorer la santé de la population, réduire les coûts et améliorer la qualité de vie au travail des fournisseurs de soins de santé). Le quadruple objectif sert de boussole vers des soins aux patients améliorés et un meilleur rendement du système de santé. Le milieu d’apprentissage a un grand impact sur la vie et le bien-être au travail des apprenants et des enseignants dans le domaine de la santé.
- Quelles sont les différences entre les milieux d’apprentissage en soins de santé ailleurs dans le monde et comment nos différences « tribales » (différentes disciplines et professions) interagissent-elles avec nos différences culturelles?
- De quelle façon le milieu d’apprentissage recoupe-t-il le milieu de travail en santé et comment pouvons-nous mieux intégrer ceux-ci?
Je suis impatiente d’explorer ces questions en fonction des perspectives du milieu d’apprentissage mentionnées ci-dessus, d’examiner comment une innovation peut être adaptée au contexte local ainsi que de me pencher sur les occasions futures de recherche et de bourse. J’espère que ce dialogue diversifié aura lieu avec des collègues internationaux, tant apprenants qu’enseignants. Pour en savoir plus sur cet événement d’une journée et demie ou pour vous inscrire, visitez le site de la CIFR.
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Ming-Ka Chan, MD, MHPE, FRCPC, est directrice du développement du corps professoral au département de pédiatrie et de santé infantile et directrice adjointe du programme postdoctoral de médecine internationale au Collège de médecine Max Rady de la Faculté des sciences Rady de l’Université du Manitoba.
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